Les femmes musulmanes peuvent, bien sûr, porter des bikinis. J’étais encore musulmane quand je portais ça.
Moi-même sur une plage de la mer dans le Royaume de Jordanie, juillet 2012. J’étais alors étudiant diplômé à l’Université PNBA de Riyad, en Arabie Saoudite, et je profitais d’un voyage d’été à Amman. Ma tenue pourrait à peine être qualifiée de moins audacieuse qu’un bikini, étant donné qu’elle était portée dans un royaume arabe.
La question n’était cependant pas de savoir ce qu’une femme Musim choisit de porter. Il s’agit de ce que l’Islam décrète sur le port de tenues dites révélatrices à l’égard des femmes musulmanes.
Il est temps de mettre à nu l’hypocrisie inhérente à l’Islam en matière de tenue vestimentaire des femmes.
L’Islam est très strict sur la « protection » de la pudeur des femmes. Mais il n’y a aucune raison de penser que la nudité féminine n’est pas légale dans l’Islam. Au contraire, selon la loi islamique, les femmes sont autorisées à rester à moitié nues devant des parents masculins, même avec leurs seins exposés.
Voyons ce que la loi islamique en dit.
L’awrah (état de nudité) d’une femme devant ses hommes Mahram (ceux avec qui le mariage est définitivement illégal), tels que le père, le frère, le fils, l’oncle paternel (le frère du père), l’oncle maternel (le frère de la mère), le beau-père, le petit-fils, le fils du mari (issu d’un autre mariage), le gendre, etc. comprend la zone entre le nombril et les genoux, ainsi que le ventre et le dos.
Ainsi, il sera permis à une femme d’exposer les parties suivantes de son corps devant les mâles Mahram: tête, cheveux, visage, cou, poitrine, épaules, mains, avant-bras et jambes sous les genoux. Il ne sera pas permis d’exposer l’estomac, le dos ou toute zone située entre le nombril et les genoux. (al-Fatawa al-Hindiyya, 5/328 & al-Hidaya, 4/461).
Cette décision est basée sur le verset du Coran de la Sourate al-Nur:
« Elles (les femmes croyantes) ne doivent montrer leur beauté qu’à leurs maris, à leurs pères, aux pères de leur mari, à leurs fils, aux fils de leur mari, à leurs frères, aux fils de leur frère, aux fils de leur sœur ou à leurs femmes… » (24-31).
Il sera également permis à un Mahram de toucher les parties qu’il est permis d’exposer devant elles. L’Imam al-Quduri développe plus loin –
« Il n’y a rien de mal à toucher les parties qu’il est permis de voir » (Mukhtasar al-Quduri).
Il s’agit de femmes musulmanes « libres ». En ce qui concerne les femmes esclaves, les sources suivantes sont indicatives.
La ‘awrah pour l’homme, ou la zone de son corps qui doit être couverte, est la zone entre son nombril et ses genoux, et il en va de même pour l’esclave féminine (Sunan al-Bayhaqi)
Et
Anas bin Malik a dit : » Les esclaves d’Umar (qu’Allah l’agrée) nous servaient les cheveux découverts, leurs seins tremblaient [leurs cheveux frappaient leurs seins (en longueur). »
D’après « Kitab al-Jami' » de l’Imam Ibn Abi Zayd al-Qayrawani al-Maliki, nous savons que –
Il (c.-à-d. al-Imam Malik ibn Anas) a fortement désapprouvé le comportement des femmes esclaves d’al-Médine en sortant à découvert au-dessus du vêtement inférieur. Il a dit: « J’en ai parlé au sultan, mais je n’ai pas reçu de réponse. » Il a dit: « Battez les femmes esclaves si elles font cela.
Enfin de « Al-Kafi fi Fiqh al-Imam Ahmad »,
Ce qui apparaît normalement de la femme esclave, comme la tête, les mains jusqu’aux coudes et les pieds jusqu’aux genoux, ce n’est pas ‘awrah, car ‘Umar, radhiyallahu’ anhu, interdisait à la femme esclave de se couvrir la tête (at-taqannu’) et d’imiter les femmes libres.
Al-Qadhi a dit dans « al-Jami' » que tout ce qui est en dehors de cela (c’est-à-dire ce qui est mentionné ci-dessus) est ‘awra, parce qu’il n’est généralement pas exposé, semblable à ce qui se trouve sous le nombril.
Ibn Hamid a dit que sa ‘awra est la même que la ‘awra de l’homme, à cause de ce qui est rapporté par ‘Amr ibn Chou’ayb, de son père, de son grand-père, que le prophète, sallallahu’alayhi wa-sallam, a dit: « Quand l’un de vous marie sa femme esclave à son esclave ou à son esclave, qu’il ne regarde rien de sa ‘awra, car tout ce qui est en dessous du nombril jusqu’aux genoux est ‘awra. »Il voulait dire la ‘awrah de la femme esclave. Raconté par ad-Daraqutni. Et parce que quiconque a la tête n’est pas awra, alors sa poitrine n’est pas awra.
Lorsque des fanatiques musulmans accusent le monde occidental de répandre la corruption morale au moyen d’exemples de femmes portant des vêtements dits révélateurs, par exemple le bikini, ils feraient mieux de regarder leur propre Charia permettant aux femmes d’être seins nus autour des relations masculines. Sinon, ils devraient connaître leur barbarie contre les esclaves et leur introspection.