Les employeurs de Géorgie peuvent subir un coup de fouet dû aux dernières mises à jour des règles et réglementations sur le chômage et le chômage partiel de l’État à la suite de la pandémie de COVID-19. Plus récemment, le Département du Travail de Géorgie (GDOL) a modifié son formulaire d’avis de cessation de service. Il s’agit d’une nouvelle mise à jour dans une longue série de changements notables des règles et réglementations relatives au chômage et au chômage partiel dans le monde post-pandémique.
Le GDOL a publié la dernière version de son formulaire d’avis de séparation individuel DOL-800, qui est entré en vigueur le 21 juillet 2021. Les employeurs de Géorgie doivent remplir cet avis de cessation de service pour chaque employé qui est séparé pour quelque raison que ce soit (sauf lorsqu’au moins 25 employés partent en même temps pour la même raison, les formulaires simplifiés de séparation de masse DOL-402 et DOL-402 (a) doivent être remplis). Les employeurs sont tenus de présenter rapidement le formulaire de cessation de service rempli à un employé partant au moment de la cessation de service (ou dans les 48 heures qui suivent) en vertu des règles 300-2-7 de la Loi sur la sécurité de l’emploi en Géorgie.06.
Le formulaire modifié comprend des renseignements sur l’admissibilité potentielle d’un bénéficiaire aux prestations de chômage et sur la façon de présenter une demande. Bien que cet amendement puisse paraître mineur, il vise à faciliter le respect par les employeurs de la Loi de 2020 sur l’Assistance continue à l’Aide, au Secours et à la Sécurité Économique (CARES), qui oblige les employeurs à divulguer la disponibilité de l’assurance-chômage à chaque employé séparé lors de la séparation.
Ne pas remplir le formulaire DOL-800 peut entraîner des pénalités. En pratique, cependant, le GDOL n’a pas imposé de telles sanctions jusqu’à présent. Il est plutôt plus probable que les employés séparés perçoivent des prestations de chômage alors qu’ils pourraient autrement ne pas être admissibles.
Ce dernier développement n’est qu’un exemple de la façon dont le GDOL a considérablement modifié les exigences de l’État en matière de chômage et d’allocations de chômage partiel dans le monde post-COVID-19. En 2020, après le début de la crise du COVID-19, les employeurs étaient tenus de demander des allocations de chômage au nom de leurs employés, même si l’employé n’était que partiellement au chômage (par exemple, en congé ou en heures réduites). Cette exigence était sans précédent et lourde pour certains employeurs de Géorgie. Mais, le 31 décembre 2020, cette exigence a expiré, soulageant les employeurs de Géorgie de l’obligation affirmative de déposer des demandes de prestations de chômage au nom de leurs employés.
En juin 2021, trois autres changements ont eu lieu. Premièrement, la Géorgie a interrompu sa participation à quatre programmes de chômage fédéraux promulgués par la Loi CARES et la Loi sur le Plan de sauvetage américain, notamment l’Aide au chômage Pandémique, l’Indemnisation au Chômage d’Urgence Pandémique, l’Indemnisation au Chômage Pandémique Fédérale et l’Indemnisation au Chômage Mixte. Bien que ces programmes n’aient en grande partie pas affecté directement les employeurs, le retrait anticipé de la Géorgie devrait avoir une incidence positive sur une pénurie de main-d’œuvre sans précédent dans de nombreux secteurs.
Deuxièmement, la Géorgie a repris l’exigence selon laquelle les employeurs cotisants (ceux qui paient les prestations d’assurance-chômage par le biais de paiements d’impôts trimestriels) paient des droits d’allocation de chômage pour les demandes déposées pour les particuliers, quelle que soit la raison du chômage.
Troisièmement, le GDOL a adopté la Règle 300-2-4.09 sur les réclamations partielles déposées par l’employeur. En vertu de cette règle, les employeurs ne sont plus tenus de présenter des demandes de chômage partiel pour les personnes au chômage depuis plus de six semaines consécutives. Le GDOL encourage donc les employeurs à convertir toute réclamation partielle en réclamation individuelle afin que ces employés puissent bénéficier des avantages dont ils ont besoin.
Les avocats de Jackson Lewis sont disponibles pour répondre aux questions concernant ces développements et d’autres développements sur le lieu de travail.