Vous avez toujours rêvé de voyager à travers le monde en tant qu’ambassadeur? Ou représenter le Canada aux Nations Unies? Ou la rédaction d’un accord de libre-échange révolutionnaire? Alors une carrière dans le service extérieur pourrait vous convenir.
Qui sont les agents du Service extérieur?
Les agents du service extérieur du Canada sont à l’emploi du ministère fédéral des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD) et travaillent dans cinq domaines de service différents: Commerce International, Services Politiques et économiques, Gestion et Assistance Consulaire, Assistance Administrative et Développement International.
Commerce international :
Les employés de la section du commerce international, souvent appelés agents commerciaux, travaillent à favoriser les possibilités économiques pour le Canada dans une économie mondiale. Pour ce faire, les agents commerciaux accomplissent les tâches suivantes : représenter le Canada aux discussions sur les accords de libre-échange, promouvoir les possibilités d’investissement canadien à l’étranger et créer des partenariats de recherche entre les Canadiens et les chercheurs à l’étranger. Les délégués commerciaux canadiens sont employés dans 18 bureaux au Canada et plus de 150 dans le monde.
Service politique et économique :
Les agents du service extérieur de la section Politique et économique aident à promouvoir les priorités du Canada en matière de politique étrangère, notamment les droits de la personne, la protection de l’environnement et la consolidation de la paix. Les employés de cette section travaillent dans plus de 150 bureaux à travers le monde, y compris des ambassades, des hauts-commissariats et des missions canadiennes au sein d’organisations internationales, comme la Mission canadienne auprès des Nations Unies et la Délégation permanente du Canada auprès de l’OTAN.
Service de gestion et consulaire :
Les agents de gestion et consulaires travaillent dans les consulats et les ambassades du Canada. Les travailleurs de cette section aident souvent les Canadiens qui voyagent à l’étranger; les tâches peuvent inclure l’aide aux Canadiens à risque d’arrestation, de catastrophes naturelles ou de problèmes médicaux pendant leur voyage. Les employés de la direction et des services consulaires gèrent également les demandes de citoyens d’étrangers souhaitant voyager ou immigrer au Canada (y compris les étudiants intéressés à explorer le Canada dans le cadre d’un échange universitaire).
Adjoint administratif au Service extérieur:
Ces personnes aident les missions canadiennes à l’étranger à effectuer des travaux de bureau. Ces membres du personnel aident souvent les ambassadeurs avec l’organisation du bureau, les plans de voyage et les événements diplomatiques, comme les dîners et les réceptions. Bien que bon nombre de ces employés soient embauchés dans le pays d’exploitation, certains sont canadiens.
Développement international:
Les employés de la section Développement international s’attaquent à l’un des problèmes les plus urgents auxquels notre génération est confrontée: la pauvreté dans les pays du Sud. Les agents de développement évaluent et allouent des fonds aux ONG basées au Canada qui mènent des projets humanitaires partout dans le monde. Le MAECD mène également ses propres opérations humanitaires. Ces projets peuvent inclure des efforts pour éradiquer la malnutrition, la faim des enfants et le VIH-sida dans les pays en développement.
De la Bolivie au Bangladesh, ces opérations de développement canadiennes se déroulent dans des pays du monde entier!
Génial, alors comment me préparer à cette carrière?
Tous les agents du service extérieur employés au Canada doivent détenir un baccalauréat de quatre ans. Les exigences académiques, cependant, sont très ouvertes. Le Service extérieur peut tirer profit de la présence de travailleurs de divers milieux universitaires.
Certaines missions du service extérieur peuvent bénéficier de la présence d’employés ayant des connaissances politiques et culturelles de la région d’opération, de sorte qu’un diplôme en histoire ou en sciences politiques peut être précieux.
D’autres missions pourraient avoir besoin d’une expertise dans la formulation d’accords commerciaux avec un pays étranger, ce qui rend les connaissances en économie, en droit ou en finance utiles. Certaines missions commerciales peuvent être fortement axées sur la promotion de secteurs spécifiques, comme l’énergie, en rendant une formation en génie ou en sciences naturelles intéressante.
Lorsque vous traitez avec des bureaux à l’étranger, la connaissance de plusieurs langues ne fait jamais de mal. Le français est presque considéré comme essentiel; quelques candidats qui ne maîtrisent pas le français peuvent être embauchés, mais cela arrive rarement et, lorsque c’est le cas, ces futurs officiers doivent suivre un cours obligatoire de formation en français de 52 semaines.
En bref, étudiez tout ce qui vous passionne le plus et apportez cette passion dans le travail que vous faites pour le service extérieur. Et, entre-temps, ne laissez pas tomber le français !
Après avoir obtenu votre diplôme, vous passeriez une variété de tests que le MAECD considérerait pour évaluer votre aptitude au programme : L’Examen d’entrée dans la Fonction publique, Le Test de recrutement des diplômés, Le Test de Compétence en Communication écrite et Le Test de Jugement Situationnel. Selon votre rendement, le MAECD communiquera avec vous pour une entrevue d’emploi.
Alors, y a-t-il des inconvénients?
Premièrement, le processus de candidature est extrêmement concurrentiel. Par exemple, en 2008, 8 500 personnes ont postulé pour des postes dans le service extérieur, et seulement 120 – 1,4 % – ont été embauchées.
De plus, de nombreux agents du service extérieur changent fréquemment de poste. Certains déménagent dans une autre ville – et souvent dans un autre pays – tous les 2 à 4 ans. Bien que cela offre aux agents du service extérieur de riches expériences culturelles, il peut être difficile pour les agents – et leurs familles – de continuer à s’adapter à de nouveaux milieux de vie toutes les quelques années.
Néanmoins, de nombreux diplomates ont apprécié leur travail, beaucoup appris et ont été exposés à des expériences intéressantes.
Le MAECD fournit ce qui suit à titre d’exemple d’itinéraire quotidien pour un délégué commercial canadien vivant à New York:
8:30 am – Rencontre avec des rédacteurs en chef de journaux écrivant un article sur les occasions d’affaires canadiennes
En milieu de matinée – Plan d’aide pour la visite du premier ministre du Nouveau-Brunswick à New York
En milieu d’après–midi – Rencontre pour discuter d’un plan de marketing: illustrer aux entreprises étrangères pourquoi la structure fiscale du Canada fait du pays un endroit idéal pour les investissements étrangers.
Soirée – Assistez à une réception (désolé, pas au petit-déjeuner) chez Tiffany’s & Co pour discuter de leur intérêt commercial pour le marché canadien.
Si vous voulez que cette journée soit votre journée de travail, visitez le site Web du MAECD pour plus d’informations : http://www.international.gc.ca/jobs-emplois/careers-carrieres.aspx